google-play-not-available-title

google-play-not-available-text

Animalia
Arthropoda
Insecta
Coleoptera
Silphidae
Nicrophorus
Nicrophorus vespilloides

Coléoptère Petit Vespillo

Nicrophorus vespilloides
Lutte antiparasitaire locale
Nicrophorus vespilloides
Application mobile
Un spécialiste des insectes
directement dans votre poche
Download from AppStoreDownload from GooglePlayDownload from AppStore
Download from AppStore

Résumé

Nicrophorus vespilloides est un insecte coléoptère de la famille des Silphidae long d'une quinzaine de millimètres, noir et orange principalement trouvé dans les forêts européennes et les tourbières nord-américaines. Il fait partie des nécrophores. C'est une espèce discrète, mais qui joue un rôle majeur dans l'écosystème, car comme les espèces voisines de nécrophores, il assainit l'environnement en y éliminant les cadavres de petits animaux (oiseaux, petits mammifères), qu'il soit à l'état adulte ou à l'état larvaire. C'est une des rares espèces de coléoptères qui s'occupent de leur progéniture.

Coléoptère Petit Vespillo

Nicrophorus vespilloides
Lutte antiparasitaire locale

Mots clés

inoffensif

Classification scientifique

Les gens demandent souvent

Les nécrophores communs sont-ils dangereux ?
Combien de temps vivent les nécrophores ?
À quoi les coléoptères sont-ils attirés ?
Que mange le nécrophore commun ?
Où vit généralement le nécrophore commun ?
Qu'est-ce que le nécrophore commun ?
À quoi ressemble le nécrophore commun ?
Quel est le comportement du nécrophore commun ?
Quelle est la durée de vie du nécrophore commun ?
Quel est l'habitat du nécrophore commun ?
Quelle est la classification du nécrophore commun ?
Quel est le rôle du nécrophore commun dans l'écosystème ?
Comment le nécrophore commun se reproduit-il ?
Comment le nécrophore commun se défend-il ?
Quel est le régime alimentaire du nécrophore commun ?
Quels autres insectes sont apparentés au nécrophore commun ?
Quelle est la répartition du nécrophore commun ?
Le nécrophore commun est-il dangereux pour les humains ?
Quels prédateurs se nourrissent du nécrophore commun ?
Comment le nécrophore commun communique-t-il avec les autres membres de son espèce ?
À quelle vitesse le nécrophore commun peut-il se déplacer ?
Quelle est la signification écologique du nécrophore commun ?
Comment le nécrophore commun est-il affecté par le changement climatique ?
Comment le nécrophore commun s'adapte-t-il à son environnement ?
Comment le nécrophore commun bénéficie-t-il à l'environnement ?
Comment le nécrophore commun contribue-t-il au réseau trophique ?
Comment le nécrophore commun est-il affecté par la perte d'habitat ?
Comment le nécrophore commun interagit-il avec d'autres espèces ?
Quel est le rôle du nécrophore commun en science médico-légale ?
Quel est l'impact du nécrophore commun sur les humains ?
Comment le nécrophore commun est-il étudié dans la recherche scientifique ?
Quelles sont les menaces pour la survie du nécrophore commun ?
Quelle est l'anatomie du nécrophore commun ?
Quel est le rôle du nécrophore commun dans le cycle des nutriments ?
Quelle est l'origine du nom "nécrophore commun" ?

Reproduction

La femelle dispose ses œufs sous terre près de cadavres d'animaux que les adultes ont enterrés après les avoir débarrassé de leur plumage ou pelage. Les adultes enterrent ces cadavres en creusant le sol sous eux puis en disposant la terre ainsi déplacée sur le cadavre. Dans ce nid souterrain les parents consomment les viscères du cadavre et font des « boulettes de viande » recouvertes d'une gelée aux propriétés antimicrobiennes, qui semblent pouvoir ralentir la décomposition de la chair. Une fois sorties de l'œuf, les larves se nourrissent sur les boulettes de chair ainsi préparées. Ainsi les larves ne sont pas colonisées par n'importe quelles bactéries, mais plutôt par le microbiome intestinal de leurs parents, et notamment par les bactéries Providencia rettgeri et Morganella morganii qui colonisent plus facilement leur tube digestif en repoussant d'autres espèces non endogènes et éventuellement pathogènes (telles que S. marcescens et Escherichia coli ou Serratia sp.. Durant cette période les parents se nourrissent sur place et protègent le nid en cas d'arrivée d'autres coléoptères. Des biologistes de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) ont montré en 2017 (dans la revue Journal of Animal Ecology) que la femelle prépare une gelée à base de matière morte et de bactéries pour sélectionner le nombre et les types de microbes auxquels ses jeunes seront exposés quand ils mangeront la chair des cadavres ainsi enterrés (petits rongeurs ou oiseaux en général). Des expériences et des analyses transcriptomiques ont permis d'identifier les substances antibiotiques produites par les nécrophages adultes et ont montré que leur expression est modulée. Les adultes jardinent en quelque sorte une communauté bactérienne avec le cadavre comme substrat, en sélectionnant des microbes utiles au bon développement de leur progéniture. Les larves exposées à ce mélange préparé par les parents à partir du contenu de l'intestin du cadavre sont plus grandes et en meilleure santé. C'est l'un des premiers cas observés de contrôle par un coléoptère du microbiome local et du microbiote intestinal de la descendance. Selon le type de sol et de cadavre, l'humidité du milieu, etc., le contexte change, mais les parents préparent toujours un milieu optimisé pour leur future progéniture en augmentant la charge bactérienne qui se développe sur la carcasse enterrée, et en modifiant les espèces qui forment cette communauté bactérienne.